jeudi 22 novembre 2007

La coutume et le contact


Pai Nai...

Les Thaïlandais sont agréables et souriants mais ne soyez pas surpris si vos amis thaïs vous
posent des questions parfois embarrassantes : ce n’est pas de la curiosité.
Pour quoi demander à l’ ami que l’on croise comment il va Puisqu’on se voit, c’est que tout va bien. « Pai Nai » Où allez-vous ?.Il y a fort longtemps, je me promenais, seul, dans le parc Lumppinee de Bangkok et les passants, me croisant, me disaient « Pai Nai » . Au bout d’une vingtaine de fois, j’en devinai le sens , les trouvant quelque peu indiscrets Le soir venu, je racontai mon aventure à Sompop, mon neveu thaïlandais qui m’expliqua : « Ils te demandent où tu vas, non pas pour savoir, mais pour t’offrir de l’aide si tu en as besoin. » Depuis lors, je suis bien heureux de cette coutume, fort utile les rares fois où je suis seul.

Qu’ils sont curieux !

Il est tout à fait normal qu’au cours d’une conversation l’on vous interroge sur votre profession, sur le prix d’achat de votre voiture , de votre maison, voire sur le montant de vos revenus : Aucun sentiment d’envie dans ces questions , courantes entre Thaïs mais combien gênantes pour nous occidentaux . Et pourtant , là-bas, celui qui pose la question attend une réponse afin de donner un conseil s’il pense que l’ami n’a pas le salaire qu’il mérite, ou pour lui dire qu’il s’est fait avoir sur son achat. Le farang peut donner une réponse évasive car nos prix ne sont pas comparables avec ceux de ce pays où l’on peut manger pour 1,50€ On ne la fait plus à Somport, frère de Montri, qui, plus rusé, demande combien il reste d’économies à la fin du mois !

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